La boucle des Margoziers à la Plaine des Grègues
Samedi, direction la Plaine des Grègues, au pays du curcuma, pour une rando qui, comme son nom ne l'indique pas, est loin d'être plate.
On était prévenu: rando qualifiée de difficile, avec 920 mètres de dénivelé, pour une boucle de 12 km d'une durée, selon les guides, de 4h30 à 6h00.
Dès le départ le ton est donné.
Il faudra s'y faire.
Certains ont compté 3000 marches!
Il faut grimper, grimper et grimper encore.
Mais après l'effort, la récompense est là.
A droite, le rempart et le village de Grand Coude.
A gauche, vue sur le village de la Plaine des Grègues, au loin, l'océan et Petite Ile.
Nous prenons aussi le temps d'admirer la végétation: des fanjans, des orchidées, de jolies fleurs, des goyaviers ponctuent l'itinéraire.
Puis la descente s'amorce, comme je ne l'aime pas, casse-genoux et même casse-binette, mais on n'a encore rien vu.
A une intersection, il faut faire un choix.
A droite un panneau indique la Plaine des Grègues par le sentier panoramique, à gauche rien.
Pourtant le guide précise de toujours prendre le sentier de gauche, ce qu'on fait.
MAUVAISE PIOCHE.
Ce n'est plus de la rando, mais de l'escalade ou plutôt de la désescalade.
On pourrait parler de marches de géant, mais dans la famille géant, il y a des petits géants, des moyens géants et des grands géants. Là, ce sont des marches de géants géants.
Face à un passage que certains qualifieraient de technique, il y a plusieurs solutions.
A. choisit de descendre dos à la pente en se cramponnant aux racines.
Du haut de mon mètre 60, j'affronte la situation sans tourner le dos aux difficultés, face à la pente mais sur les fesses, considérant que je ne pourrai pas tomber plus bas et en me retenant moi aussi aux racines.
Pour les photos, le moment est mal choisi. Nous avons d'autres priorités!
Ouf,nous retrouvons un sentier tranquille au milieu des plantations.
CHAMP DE CURCUMA
A la Plaine des Grègues, la nature est généreuse. Agrumes, papayiers, curcuma, capucines...tout pousse à profusion.
Après 5 heures de marche, nous revenons à notre point de départ.
Ce soir, pour la nuit des musées, je ne pense pas que nous aurons le courage de ressortir.